Pédibus ? C’est un groupe d’écoliers en rang, encadré par des adultes formés, qui emprunte un itinéraire précis pour rejoindre une ou plusieurs écoles.
Comme pour un bus, il y a différents points d’arrêt et un horaire à respecter. L’objectif est de réduire le trafic automobile et d’encourager la pratique de la marche à pied.

"C’est quand même beaucoup plus chouette que d’être coincé dans les embouteillages dans la voiture de maman ou de papa. Ce mode de transport est encore trop peu connu", explique le ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry. Ce lundi matin, à l’occasion de la Semaine de la Mobilité, il a accompagné un groupe d’enfants à Chapelle-lez-Herlaimont où l’initiative entame sa troisième année d’existence.
Actuellement, il n’existe qu’une dizaine de pédibus en Wallonie, du moins ceux qui se sont fait connaître auprès de la Cellule Éducation à la Mobilité et à la Sécurité routière (EMSR) du Service public de Wallonie.
Le SPW vient de mettre en ligne un guide de démarrage de pédibus à destination des communes wallonnes. Le site décrit de façon concrète les étapes de mise en place d’un tel dispositif et propose des outils à télécharger (grilles d’analyse des infrastructures routières, design d’affiches et de panneaux, etc.). « J’espère que ce guide aura un rôle de facilitateur pour les communes afin de les aider à résoudre les problèmes de circulation autour des établissements scolaires. J’ai pu discuter avec les autorités locales de Chapelle, les deux accompagnatrices et les parents. Tous sont extrêmement satisfaits de ce service offert à la population », souligne le ministre Henry.