Il y a 8 ans, un comité se formait pour préserver le patrimoine de Saint-Fontaine et son emblématique chapelle du 12e siècle, dont l’état se dégradait fortement. En 2021, le dossier arrivera à son terme et les travaux subsidiés pourront commencer. Pour les membres du comité « Protection du Patrimoine de Saint-Fontaine », l’année 2021 promet d’être synonyme de soulagement. En effet, la commune de Clavier a prévu un montant de 415.000€ dans son budget pour la maintenance et la restauration de la chapelle Saint-Fontaine, dont 267.500€ de subsides. Un montant de 12.500€ est également prévu pour remettre en état le cimetière qui entoure cet édifice du 12e siècle, situé juste à côté du château.
D’après le bourgmestre Philippe Dubois, le dossier administratif devrait être clôturé dans le courant de l’année, laissant entrevoir la possibilité de commencer les travaux vers la fin 2021. « On se réjouit vraiment de voir que les choses avancent ! », lance Liliane Gerard, membre fondateur du comité PPSF. « On a commencé à se mobiliser pour la chapelle il y a presque 8 ans. On a l’espoir de remettre en état cet endroit magique ». Frappée par la foudre en 2006 Pour rappel, cette chapelle romane appartient aujourd’hui à la commune de Clavier. Elle a été oubliée pendant de nombreuses années et son état s’est détérioré. En 2006, la foudre s’est abattue sur le toit, provoquant d'importants dégâts dans la toiture. Le clocher a été sommairement bâché et il y a eu un travail de maintenance afin de limiter les dégâts. Sous l’impulsion du comité de préservation du patrimoine de Saint-Fontaine, l’églisette est devenue un lieu de rencontre accueillant concerts, expositions et visites guidées. « Il y a encore des visites qui se font sur rendez-vous, mais les concerts ont tous été reportés », regrette Liliane Gerard.
Électricité, toiture Dans ce marasme, l’idée que la chapelle s’offrira bientôt une seconde jeunesse a de quoi réjouir. « La toiture sera refaite, mais aussi l’écoulement des eaux, les menuiseries extérieures, le bas des murs… On va aussi installer l’électricité, aménager l’accès à la chapelle et réaménager le parvis ».
Le bâtiment a eu droit à un subside supplémentaire de la Région car des activités culturelles y sont organisées. Le comité a proposé un plan sur dix ans pour faire vivre la chapelle à travers divers concerts, expos, événements et visites. « Quand on pourra redémarrer, on va aussi créer une bière propre à Saint-Fontaine à l’aide de la brasserie Minne ». Nul doute que ce lieu à l’acoustique exceptionnelle attirera encore plus d’artistes une fois rénové. Plus qu’un sauvetage, le comité PPSF à contribué à donner une seconde vie à cette chapelle hors du temps. P.Tar. La Meuse H-W
La ministre du Patrimoine, Valérie De Bue, a choisi le thème des Journées du Patrimoine 2021 (11 et 12 septembre) : Femmes & Patrimoine.
Seront considérés dans le thème, les lieux qui répondront à l’un des éléments suivants :
La mise en valeur d’une ou de plusieurs femme(s) qui a/ont joué un rôle (l’action/l’implication des femmes dans le patrimoine) dans l’histoire ancienne ou récente du lieu.
La mise en valeur d’une ou de plusieurs femme(s) qui ont marqué le lieu :
églises et lieux de cultes portant le nom d’une sainte,
monument/site érigé en mémoire d’une femme,
lieux portant le nom d’une femme,
lieux devenus célèbres grâce à la présence d’une femme.
La mise en valeur de biens patrimoniaux wallons en lien avec l’évolution des droits sociaux et politiques des femmes en Belgique.
Le projet fou du promoteur Louis Cop, visant à aménager 14 appartements et 5 maisons dans le château en ruine de Vyle-et-Tharoul, va se concrétiser en mai 2021. Les façades d’époque seront gardées intactes.
Louis Cop a eu tout de suite le coup de coeur pour le château. - A.G.
En mars 2017, nous vous emmenions dans les ruines du château de Vyle-et-Tharoul (Marchin), à la découverte d’un projet fou, né de l’ambition du promoteur Louis Cop (Cop & Portier), nouveau propriétaire de cette bâtisse néo-classique du 19e siècle où tout est à refaire. « Cet endroit était un coup de cœur dès le départ », rappelle-t-il aujourd’hui avec une détermination intacte. « J’ai toujours été fasciné par ce château. Mon idée, dès le départ, était d’aménager des appartements. Les plans ont été terminés fin 2018 ». Ce projet fastidieux consistant à transformer un vieux château abandonné et squatté en un ensemble immobilier moderne et luxueux avait tout d’une chimère, et pourtant, il est désormais sur le point de se concrétiser. « Le chantier va débuter fin avril ou début mai 2021 », annonce Louis Cop. « On n’a plus rien fait depuis 2017, au moment où on a vidé le château. Maintenant, on a un peu plus de disponibilité donc on va pouvoir commencer ».
17 mois de travaux Au total, les colossaux travaux devraient durer 340 jours ouvrables et s’étaler sur une période d’environ 17 mois, laissant entrevoir un aboutissement vers la fin 2022. « Disponible le 1er janvier 2023 », peut-on lire sur le site Immoweb où les différents biens sont déjà affichés par l’agence hutoise Trevi Rasquain.< Une fois construit, l’ensemble immobilier de l’ancien château de Vyle-et-Tharoul comprendra 14 appartements et 5 maisons de standing de 1 à 3 chambres. Les maisons vont de 94 à 142m² pour un prix allant de 185.000€ à 220.000€. Elles seront situées à la place des anciennes granges, de l’autre côté de la cour.
14 appartements et 5 maisons. - Cop
Les appartements, quant à eux, seront situés en partie dans la belle partie en pierre et dans une nouvelle annexe de 3 étages comprenant 4 appartements par niveau. Les appartements vont de 63 à 129m², pour un prix allant de 143.500€ à 253.500€. « Ça sera moderne à l’intérieur, mais on garde à peu près la même chose à l’extérieur. Les façades ne bougent pas », assure Louis Cop. « La cour sera aménagée en parking. La tour sera refaite à l’identique et contiendra une partie des appartements. On gardera le caractère actuel des lieux. Vyle-et-Tharoul est un petit village qu’on ne veut pas dénaturer ». Dès le mois de mai 2021, il faudra commencer par détruire une partie du château avant de pouvoir reconstruire les parties neuves. Ce bout de patrimoine longtemps resté abandonné (des arbres poussaient sur les façades), pillé et squatté, s’apprête à trouver un second souffle. D’après le promoteur, il y a déjà des personnes qui ont manifesté un intérêt pour les futurs biens immobiliers du château de Vyle-et-Tharoul.
Une idée cadeau pour les fêtes ? Trio de bières de chez nous : brune, blanche et blonde Brassées expressément pour le Syndicat d'Initiative par la Cabane des Brasseurs et vendues à 3€/bouteille Disponibles au Pont-de-Bonne ! Vallée du Hoyoux 6/b, 4577 Modave Ouvert le mercredi de 9 à 16 h, le jeudi de 9 à 13 h et le vendredi de 9 à 16 h
Bonne nouvelle : la commune de Modave a obtenu les subsides de la Région wallonne pour mettre en valeur le site archéologique du rocher du Vieux château.
La végétation a envahi le rocher qui va être remis à nu. - Entre Eaux et Châteaux
L’éperon rocheux du « Rocher du Vieux-Château » à Pont-de-Bonne, appartient à la Commune de Modave. Ce site exceptionnel est classé « Site archéologique et Natura 2000 » depuis 1976. Depuis 2003, le Cercle archéologique Hesbaye-Condroz y a entrepris des fouilles qui ont permis de mettre à jour des vestiges de deux remparts, l’un est daté du 1er siècle avant J-C, le second du début du Moyen-Âge. La fonction du site à ces périodes reste encore inconnue à ce jour. Lors du classement du site, l’éperon rocheux était nu. Depuis, la végétation l’a envahi. D’où ce projet de la commune de le ramener à son aspect initial.
Eco-paturage Un dossier a été introduit auprès de la Région wallonne. « Le projet consiste en un déboisement partiel et un défrichement du plateau pour revenir à la configuration antérieure du paysage plus ouvert. Il est également prévu la pose d’une clôture pour développer un éco-paturage sur les pelouses calcaires », développe le bourgmestre Eric Thomas qui vient de recevoir un courrier de la Région wallonne l’informant de l’octroi des subsides pour ce projet. Le montant s’élève à 27.866 euros et couvre l’intégralité du chantier. « Les travaux vont consister à couper et évacuer les arbres et arbustes sur 2.7 hectares, fraiser le sol et certaines souches, couper et évacuer les arbres en pente rocheuse, poser une clôture, des portes et barrières afin de faire pâturer les bovins » détaille Eric Thomas, heureux de voir aboutir ce projet initié en novembre 2019. La Meuse H-W
Après la nomination de Christophe Pauly comme meilleur chef de l'année (voir l'article d'hier), c'est un second Tinlotois qui a été mis à l'honneur avec Philippe Minne pour sa super sanglier au Brussels Beer Challenge 2020. La Brasserie Minne remporte en effet la médaille de Bronze dans un concours international de haut niveau. Bravo à eux!
Lundi après-midi, la dix-huitième édition du guide Gault&Millau a été présentée virtuellement au secteur de l’horeca. Cocorico : le titre de Chef de l’année 2021 revient cette année à Christophe Pauly du restaurant Le Coq aux Champs à Soheit-Tinlot.
Une récompense qui fait du bien
En cette année difficile en Belgique, les inspecteurs du guide Gault|&Millau ont visité de façon anonyme plus de 1270 restaurants, dont plus de 100 nouvelles adresses. Le CEO, Marc Declerck, rappelle que la décision, en mars-avril, de publier un guide cette année n’a pas été évidente. Mais au fil du temps, la conviction d’avoir fait le bon choix s’est renforcée, entre autres grâce à de nombreuses conversations avec des chefs.
Devant un public numérique de plus de 2000 restaurateurs, journalistes et partenaires, Marc Declerck et la présentatrice Virginie Claes ont dévoilé la dix-huitième édition du Guide Gault&Millau belge. Le titre de Chef de l’année 2021 revient cette année à Christophe Pauly du restaurant Le Coq aux Champs à Soheit-Tinlot. « Christophe Pauly travaille avec les meilleurs ingrédients, souvent issus du terroir wallon et, en tant que NorthSeaChef, il opte pour ce que nos pêcheurs ramènent de meilleur. Comme les meilleurs chefs, il atteste de sa créativité et de ses qualités techniques en surprenant avec des desserts exceptionnels, légers, aériens ou amusants » explique la rédaction. « La finesse et l’équilibre parfait des plats sont deux caractéristiques récurrentes de son style », confirme le CEO Marc Declerck.
« Je suis très heureux » Depuis 17 ans, Christophe Pauly a su faire de son restaurant, une cuisine renommée. Quelques minutes après avoir appris la nouvelle, le chef nous a livré sa réaction. « C’est une super bonne nouvelle. Je suis très heureux. C’est la récompense de plusieurs années de travail. J’ai encore plein de choses à faire. Mais l’avantage d’un prix comme celui-ci, c’est que cela me conforte dans la vision de la cuisine, du restaurant et de ce côté convivial », nous confie-t-il.
À seulement 42 ans, Christophe Pauly décroche ce titre de « chef de l’année » dans une période plus que compliquée pour l’horeca. « C’est une période difficile pour tout le monde. Mais je m’en sors vraiment bien avec l’emporter que j’organise. Il faut se réinventer et trouver des solutions. Je veux continuer mon métier et je ne veux pas subir cette crise », poursuit-il.
Perpétuellement à la recherche de nouveaux projets, le Tinlotois risque bien de nous surprendre les mois prochains. « Je suis sans arrêt à la recherche de nouveaux projets. Quand quelque chose est mis en place, il faut que je passe à autre chose sinon je m’ennuie. Il faut continuer à avancer, progresser et évoluer », conclut le chef de l’année.
Le Tilleul de Ramelot, en bordure de la Chaussée Romaine
Les tilleuls de Tinlot (Louis Pauquay, Abée)
Le tilleul du carrefour de Ramelot, on connaît. Bien sûr ! Mais les tilleuls, ceux qui ont laissé leur empreinte ou qui se dressent encore dans chaque village de Tinlot ? On en compte déjà 9 parmi les arbres remarquables de l'Entité. Pourtant les générations qui s'y sont succédé ont toujours eu une relation privilégiée avec cet arbre majestueux qui a fourni son nom à Tinlot : tilia en latin, supplanté par le diminutif tiliolus chez les Gallo-Romains, est devenu tilleul et tiou (ou tiyou / thyou) en wallon, parler habituel des Condrusiens liégeois jusqu'au début du XXe. C'est également tilia qui donna le toponyme de Tillesse (jadis Tilhace, Tiliesse), ou encore de nombreux noms de famille, comme (De)Thioux, (De)Tilleux, Thiry et bien d'autres.
La variété la plus répandue dans nos régions est le tilleul hybride européen, ou tilleul de Hollande, caractérisé par des feuilles de taille moyenne. Il ne s'agit pas d'une essence noble en dépit des services quotidiens que son bois rendait aux villageois : son bois tendre se travaillait facilement pour faire des ustensiles de cuisine légers; on pouvait le cintrer, le polir et le mettre en contact avec des tissus délicats sans risque d'accrocs; en outre on détachait le liber séparant l'écorce du bois pour obtenir des fibres (teille ou tille) qu'on rouissait comme le lin afin de tresser des cordages et des nattes. C'est avant tout un bel arbre qui, s'il est bien taillé dans sa jeunesse, peut atteindre 30m. et un âge respectable en résistant à tous les avatars de sa vie. Une étonnante longévité, souvent pluriséculaire ! Il la doit à l'enveloppe vivante qu'il reconstitue autour de son tronc quand celui-ci se meurt et est creusé par la pourriture : de nouvelles racines se développent sur les anciennes et apportent la sève à la couronne de la tête. La circonférence du tronc creux peut ainsi dépasser 5 m.
A Ramelot C'est le cas du vénérable tilleul du carrefour de Ramelot dont on peut suivre le "tour de taille" à 1,5m du sol depuis la fin du XIXe : le botaniste namurois Jean Chalon cite 430 cm en 1905; l'Administration des Eaux et Forêts, 486 cm pour une hauteur de 16m en 1977; la Région wallonne (n°28311, Beltrees), 487 pour 15m en 1997; en 2014, 503 cm; aujourd'hui, j'ai mesuré 508 cm. Le tilleul est complètement creux (en 1973, on avait voulu y couler du béton pour le renforcer), même s'il paraît en parfaite forme et en impose toujours. Le site a été classé en 1973 (AR du 22/1), sans que cela ait changé quoi que ce soit dans la petite commune de Ramelot (on voulait, m'a dit l'ancien bourgmestre, protéger le site par un grillage, couler du béton, tailler...).
Ensuite la Région à son tour a classé l'arbre parmi les arbres remarquables de Wallonie, le 13 août 1999, et le considère en bonne santé. Il continue à croître... lentement. Les mesures des 25 dernières années, qui sont fiables, indiquent que la circonférence augmente d'environ 1cm par an. Plein de vie, il absorbe petit à petit la base du crucifix qui y est apposé. La circonférence de son tronc (508 cm) en fait le plus gros et vraisemblablement le plus vieux des arbres remarquables de l'Entité. C'est donc à juste titre qu'il est emblématique de Ramelot dont il fait la fierté. Les villageois ont perçu dans cette résilience un pouvoir protecteur, voire une bienveillance réconfortante. Parmi les nombreux secrets qu'il nous dissimule, figure son âge. Combien de printemps ses fleurs ont-elles embaumés ? La notice de présentation apposée à son pied est à ce sujet aussi précise que douteuse : il avait 325 ans en 1973. Il est indéniablement très ancien, mais aucun document ne confirme cette évaluation (Un arbre est déjà représenté sur la carte de Ferraris). Voilà donc un des secrets qu'il faudra percer ! Poursuivons notre promenade.
Au centre de Ramelot, un autre tilleul monte la garde devant l'église Notre-Dame. Un très bel arbre, élancé, appuyé sur un tronc imposant. Il est nettement plus jeune, mais de belle allure; peut-être a-t-il succédé à un plus ancien ? Depuis l'Antiquité on attribuait souvent au tilleul un caractère féminin (Dans les Métamorphoses, le poète latin Ovide raconte comment Baucis, l'épouse de Philémon, est transformée en tilleul) qui s'est prolongé dans cette association chrétienne à la Vierge. L'église a été fermée lors de l'annexion française en 1795 et resacralisée en 1841. La plantation de ce tilleul est sûrement postérieure.
(photo L. Pauquay)
On se dirigera ensuite vers la Tombe pour découvrir le tilleul qui coiffe le tumulus. La RW l'a placé en 6e position parmi les tilleuls remarquables de la commune. Les mesures qu'elle fournit en 1997 sont une circonférence de 395cm et une hauteur de 23m. La coutume était de planter un arbre, souvent un tilleul, au sommet d'un tumulus. Le tumulus se trouve bien sur le territoire de Ramelot, délimité dès 1804 sur le Plan Primitif de Ramelot, ainsi que sur les autres cartes du XIXe; généralement il est surmonté d'un arbre désigné par "arbre de Ramelot", voire "arbre d'Abée".
Vue hivernale (A. Louviaux)
A Abée
Le tilleul est aussi le symbole de la force protectrice du seigneur lorsque, perché sur une petite butte, il annonce l'entrée du château d'Abée. Rappelons que sa majestueuse stature et sa résistance aux tempêtes le désignaient pour former des alignements imposants qui encadraient l'accès aux châteaux; ainsi la drève intégrée dans l'enclos du jardin du château d'Abée (rue du Château d'Abée). Le vénérable tilleul cornier du Château d'Abée. Il marque le coin ("cornier") du parc et précède la double bordure de tilleuls plus jeunes. On remarque que son tronc se ramifie très bas.
(Photos A. Louviaux)
A Scry
Un arrêt s'impose sur la place pour admirer les deux tilleuls qui encadrent le porche du Prieuré. Le porche de cet ancien presbytère a été construit en 1792.
Les deux tilleuls sont nettement plus récents. Ils ont été habilement taillés et conduits pour associer leurs frondaisons. Pierre locale grise et tilleuls verdoyants réunis dans la méditation sur la vie et la mort ! (Photo A. Louviaux)
A quelques centaines de mètres, sur la droite de la rue de Tillesse, une longue drève abrite le chemin privé du domaine de Tillesse. Si les arbres sont encore jeunes, on admirera l'esthétisme du paysage qu'ils composent : la douceur du vert tendre du feuillage et l'ombre bienfaisante invitent le voyageur sur la voie de la sérénité.
(Photo Sivh)
Le tilleul marquait souvent les limites territoriales de la seigneurie: l'Arbre d'Abée, comme l'appellent certaines cartes anciennes, désignait l'ancêtre du tilleul qui couronne la Tombe et annonçait probablement le domaine d'Abée. (Le tige de Linchet était une "bruyère" où couraient les moutons. Le bois de Forkechamps, venant de Linchet, ne dépassait pas le tracé de l'antique voie romaine. La Tombe était donc bien visible dans toutes les directions.)
Au rond-point de Fraineux, un tilleul (actuellement dans le parking d'un restaurant), avait le même rôle en bordure de la Chaussée de Liège à Terwagne. Le tilleul (disparu) de Pet au Bou (Voir l'article bien documenté de M. Ponthier (Tinlotblog, 30/4/2020) à Fraiture signalait la limite entre Fraiture, Ellemelle et Seny.
A Soheit-Tinlot
Le hameau de Tinlot tire son nom de celui du tilleul (tiliolus) dont l'abondance dans le domaine (privé) du château de Tinlot justifie à elle seule cette filiation.
La carte de Ferraris (1770-78) permet d'identifier : du côté droit, la Chaussée de Liège à Terwagne (Rue du Centre; à droite) au centre, le château et en haut à gauche, la ferme de Herstal. Deux drèves rejoign(ai)ent la Chaussée : la première s'en détachait à la sortie de Tinlot, avant l'unique construction, et comptait une vingtaine de tilleuls dont il ne reste que 4 (grosses) souches. L'autre allée longeait le jardin du château et continuait jusqu'à la ferme du château.
Un tilleul planté à côté de l'entrée de la ferme indiquait qu'elle était propriété du châtelain. Une troisième drève, sur la gauche de la Chaussée (hors de l'image, en bas), était (et est toujours) bordée de hauts tilleuls; elle descendait vers la Bonne et un four à chaux (actuellement elle longe le zoning).
Tillesse, nous l'avons dit, est intimement lié au(x) tilleul(s) depuis au moins six siècles. Cette terre, qui appartenait au chapitre de Saint-Lambert, avait été offerte aux soeurs du Val Notre-Dame qui en tiraient des revenus; ce n'est qu'au XVIIIe que de riches Supérieures transformèrent la ferme en résidence d'agrément. A Tillesse, on garde encore le souvenir de quelques très vieux tilleuls, moribonds en 1986; ils ombrageaient le jardin de la villa de Tillesse, centre de la paroisse, disparue vers 1750, de Notre Dame du Carmel, où les Dames du Val Notre-Dame venaient faire une reposante "cure de tilleul".
La toponymie a aussi conservé le souvenir d'autres arbres disparus et oubliés : sur le plan cadastral primitif de Soheit-Tinlot (avant 1829), la section C (entre la rue de l'Eglise et la rue du Montys) y est désignée par "Section C, dite du Tilleul"; on n'y trouve cependant aucune trace d'arbre, ni sur la carte ni sur le terrain. Autre disparu, encore représenté sur le Plan Primitif de Soheit, le Gros Tilleul du carrefour de l'actuelle rue Haute Barrière.
Le Gros Tilleul marquait le carrefour entre l'actuelle rue Haute Barrière (en bas, appelé Chemin de Soheit), le Chemin de Scry (à gauche) et l'actuel chemin de remembrement (en haut à gauche, appelé Chemin des Morts) et le chemin du Doyard (à droite). Sur l'extrait du plan cadastral reproduit, il se trouve sous la parcelle B66. Remarquons que, dans le passé, dans nos villages, sans noms de rue ni numéro de maison, les appellations descriptives tirées de la nature étaient précieuses (le Gros Tilleul, le Pommier Sauvage, le Chêne Fourchu...) et révélatrices de notre identité wallonne (li cwèrnowe têre, al longue haye...).
A Seny
On pense immédiatement au Baty, le centre historique du village, qui a conservé tout son charme dans sa forme actuelle, malgré la création de la route de Hamoir vers 1850. Cette place est bordée de rangées d'arbres qui associent différentes essences dont des tilleuls qui ne font pas partie des arbres remarquables reconnus. Mais le village compte également cinq grands tilleuls reconnus comme remarquables par le RW en 1997, dont :
1) 375cm de circ. pour 27m (n°40/3), Rue Hayoulle;
2) 373cm de circ. pour 28m (n°40/6), Rue Hayoulle;
3) 373cm de circ. pour 22m (n°43/1), près de la N66
Ils se dressent dans des propriétés privées, comme le Prieuré, rue Hayoulle, et sont inaccessibles. L'un d'eux est d'ailleurs complètement mort.
A Fraiture
Le développement de l'habitat et la disparition du château ont brouillé les pistes de notre recherche. Pourtant le tilleul est intimement lié au patrimoine cher aux villageois : la Ferme Demoitié, ou plutôt la Ferme des Trois Tilleuls, le Dzy, l'Herber(a)in... Un Fraiturois de souche deviendrait vite volubile ! Dans son roman emblématique de Fraiture, Le Dzy, Joseph Demoulin (Joseph Demoulin (1825-1879) développe (romance) dans la première partie de son roman la vie mouvementée d'un Fraiturois, Paul Derenne, qui aurait (le conditionnel a son importance ! vécu dans le village entre 1770 et 1830. Injustement condamné, il aurait pris le maquis et, véritable Robin des Bois local, aurait défendu les pauvres villageois contre l'arbitraire des nobles et du clergé. Le roman, d'une lecture agréable et instructive sur la vie quotidienne au XIXe, a été réédité en 1974 par le SI de Fraiture)
situe une partie de l'action dans la Ferme des Trois Tilleuls. Nous voici Rue de la Vieille Forge dans les années hollandaises précédant 1830. Y avait-il trois tilleuls ? S'agissait- il de trois arbres du parc du château tout proche dont le propriétaire possédait également la ferme ? Ou d'une fiction de l'auteur ? Aucun indice n'apparaît dans le roman écrit en 1874, ni actuellement sur le terrain.
La Région wallonne reconnaît trois tilleuls remarquables dans le village (Voir la liste sur le site Beltrees et la localisation sur la carte Arbres remarquables dans walonmap. Les mesures citées sont celles de 1997) ; ils se trouvent dans l'ancien domaine du Château Neuf, qui accueille maintenant le camping, et sont de taille assez semblable :
1° 377cm de circ. pour 30m de haut (n° 44/3 dans le recensement de la RW);
2° 340cm de circ. pour 27m (n° 44/6);
3° 320cm de circ. pour 21m (n°44/7).
Le plus imposant des tilleuls (1°) du parc du Château Neuf détruit par un incendie en 1963. Il se dresse derrière le périmètre des fondations, sur la droite. Le tronc, vraiment impressionnant et bien vigoureux, porte une petite potale abritant la Vierge.
Sur le relevé réalisé en 1997 par la RW ( ci- dessus, 1° - n° 44/3), la circonférence à 1,5m du sol mesure 377cm. En ce mois d'août 2020, elle en est à 402cm, soit une croissance de 25cm en 23 ans. C'est la même croissance annuelle que le tilleul du carrefour de Ramelot. (Photos L. Pauquay)
La ramure se développe sur un tronc assez court et s'étend librement... Le feuillage abondant clôt l'espace du parc avant le vallon d'un étang disparu. Peut-être celui du roman de Joseph Demoulin. Notons encore que Fraiture compte une Rue du Tilleul, qui relie la Rue de la Vieille Forge à Fraiture à la Rue Hayoulle à Seny. Ce chemin, qui s'appelait Ruelle du Tilleul sur le Plan Primitif au début du 19e s., a subi de profondes altérations. Où se trouvait ce tilleul ? Au départ de Fraiture, sur une placette disparue ? Ou bien s'agit-il du tilleul qui marque la limite avec la Rue Hayoulle à Seny (n°40/6 ; 373cm, 28m.) ?
Je remercie Marcel Ponthier et Vincent de Laminne de nous avoir fait partager leur connaissance enthousiaste de leur village, Fraiture et Soheit-Tinlot.
L. Pauquay 2020 Article publié dans la revue communale, T4S automne 2020.
Belle idée en ces temps moroses. Magali Charles, Tinlotoise de 42 ans et passionnée de crochet, a décidé d’offrir un personnage à un enfant chanceux pour Noël. Le dessin du doudou rêvé sera tiré au sort à la mi-novembre.
Magali Charles est commerçante à Tilff, où elle tient une boutique de produits vosgiens et alsaciens. Mais elle est surtout passionnée de crochet : c’est bien simple, ses aiguilles ne sont jamais loin de ses mains. « J’ai débuté le crochet à l’âge de 9 ans, se souvient-elle, c’est une mamie italienne qui m’a appris cette technique de tricot. J’ai tout de suite accroché : j’ai réalisé des tapis, des couvertures, des décorations de meubles, des habits... » Jusqu’au jour où une amie autrice lui a demandé de donner corps à ses personnages. « C’est comme ça que je me suis lancée dans les doudous... Je les commercialise depuis cinq ans et je ne fais plus que ça. J’en ai sûrement fait plus de mille... », estime-t-elle.
Aucune limite. - FB
La Tinlotoise d’origine française a de l’art dans les doigts puisqu’elle est capable de réaliser toutes sortes de personnages : des princesses Walt Disney au manga, rien ne lui résiste. « Ce qu’on me demande le plus ? Mickey et Minnie, mais aussi Mario et Yoshi ou Totoro. Ce dernier, c’est celui que je préfère. Même si je fais plusieurs fois le même modèle, chaque création est unique car je change des éléments comme les habits », tient-elle à souligner. Elle continue par ailleurs à travailler pour des auteurs et illustrateurs. « La demande la plus spéciale est venue d’un dessinateur qui avait imaginé un être mi-chat, mi-dragon avec une corne de licorne », épingle-t-elle.
A partir de cinq euros Des créations de 10 à 70 cm qui exigent beaucoup d’heures de travail, bien que Magali ne les compte pas. « Le plus longtemps, c’était pour un Pokémon (Dracaufeu), avec les petites dents et tout : 40 heures. Mais sinon, ça me prend en moyenne 7 heures par peluche », comptabilise la Tinlotoise, qui pratique pourtant des prix tout doux : de 5 à 35 euros pour les modèles pour enfants (un peu plus cher pour les nourrissons, car il s’agit là de 100 % coton et non de laine). « De toute façon, j’ai toujours du crochet en main, je ne peux pas m’en passer. Les tarifs me servent à rembourser mon matériel, pour le reste, j’ai surtout envie que tout le monde puisse s’offrir une création. Ce qui me plaît, c’est de créer. »
Toujours dans l’optique de faire plaisir, la quadragénaire vient de lancer un concours sur sa page Facebook « Mag’o Crochet » afin d’offrir un doudou pour Noël. « L’idée est que l’enfant dessine le doudou de ses rêves avec les couleurs qu’il souhaite et qu’on poste ce dessin sur ma page ou qu’on me l’envoie. Je mettrai les prénoms des enfants participants dans un bocal et je procéderai à un tirage au sort. » Les participations sont ouvertes jusqu’au 15 novembre prochain.
En l’absence de salons (comme la Japan Expo) auxquels la Tinlotoise est présente d’ordinaire, un site internet va bientôt être créé où les doudous seront affichés. Il est possible d’en trouver à la boutique « Les Tentations vosgiennes » à Tilff pendant les fêtes ou sur le Facebook « Mag’o Crochet ». Magali Charles réalise aussi des couvertures et des cadres avec prénoms pour les cadeaux de naissance. Plus d’infos au 0465/88.76.70.
Elodie Keyser actuellement engagée au Syndicat d’Initiative du Pont-de-Bonne et qui couvre les communes de Modave, Marchin, Clavier et Tinlot, devient la nouvelle directrice de la Maison du Tourisme Terres-de-Meuse
Il y a du changement à la tête de deux importantes institutions touristiques de l’arrondissement de Huy-Waremme. La directrice de la Maison du Tourisme Terres-de-Meuse, Hélène Menschaert, a quitté ses fonctions dans le cadre d’une réorientation professionnelle. Après 3 années à la direction, elle céde la place à une autre femme, elle aussi active dans le secteur touristique de la région depuis plusieurs années.
C’est la Nandrinoise Elodie Keysers (31 ans), chargée de mission Tourisme au Syndicat d’Initiative Entre Eaux & Châteaux (anciennement « Vallée du Hoyoux »), qui va prendre le relais dès le 4 novembre.
Assurer la direction de la Maison du Tourisme Terres-de-Meuse est loin d’être un jeu d’enfant, puisqu’elle couvre 27 communes, de la Hesbaye au Condroz. Mais la nouvelle directrice est forte d’une expérience de 9 années au sein du Syndicat d’Initiative basé à Modave, qui couvre déjà à lui seul le territoire de 4 communes : Modave, Marchin, Clavier et Tinlot.
Terres-de-Meuse couvre 27 communes. - D.R.
« C’est un beau défi » « C’est un challenge de malade, mais un beau défi », explique avec amusement Elodie Keysers. « Le fait de travailler avec plusieurs communes au Syndicat d’Initiative m’a permis d’acquérir de l’expérience, notamment pour les procédures communales. Je sais aussi qu’il faut faire très attention à bien répartir les activités sur le territoire. Il est très étendu, ce qui est un atout puisqu’il y en a pour tous les goûts ! ». D’ailleurs, ce nouveau départ professionnel n’est pas forcément synonyme de rupture avec sa région d’origine. « Les 4 communes du SI font parties des 27 communes de Terres-de-Meuse. J’apporte la connaissance du Condroz à la Maison du Tourisme. En revanche, je connais moins la Hesbaye, mais j’ai hâte d'approfondir mes connaissances. Une de mes premières missions sera de rencontrer les différents acteurs du secteur touristique dans la région ». Améliorer l’offre pédagogique et la communication Parmi les grands objectifs que se fixe la jeune directrice, il est question d’améliorer l’offre pédagogique en proposant des activités en dehors de la belle saison pour le public familial et les écoles. Il s’agira également de développer les fiches promenade, un produit phare du territoire, en proposant des supports attractifs. « La communication vers l’extérieur sera améliorée et le site sera bientôt traduit en allemand et en anglais. On va aussi soutenir les acteurs touristiques dans cette période difficile en les mettant en lumière pour lancer la saison 2021 ». Enfin, une des principales action que mènera Elodie Keysers sera l’aménagement du nouveau bureau d’accueil, Quai de Namur. Elle veut mettre en place un bureau moderne qui offrira une vraie expérience aux visiteurs, sans se contenter d’être un lieu où l’on distribue des brochures. P.Tar. La Meuse H-W
Une belle surprise pour les utilisateurs de plus en plus nombreux du RAVeL 126.
L'ancien point d'arrêt du train à Modave village vient d'être restauré (par la SRL TH Entreprise de Modave) dans le cadre du Projet Petit Patrimoine wallon.
Une magnifique restauration quand on compare à l'état de délabrement que l'on connaissait !
Transmis par le Syndicat d'Initiative "Entre Eaux & Châteaux"
La Meuse H-W a relayé l'information concernant la santé de notre conseillère communale, Cathy Fraiture, suite à son hospitalisation d'urgence vendredi dernier:
Victime d’un infarctus vendredi, la conseillère communale Catherine Fraiture (IC) est hospitalisée en soins intensifs au CHU de Liège. Son pronostic vital est réservé.
En ce début de semaine, la vie politique tinlotoise est marquée par l’inquiétude et par un élan de soutien envers une de ses élues. En effet, la conseillère communale Catherine Fraiture (Intérêts Communaux) a été victime d’un infarctus vendredi dernier. Des rumeurs se sont rapidement propagées dans la commune, évoquant le décès de la conseillère de l’opposition.
Sa fille, Justine Fréhisse, a donné des nouvelles de sa maman sur Facebook ce dimanche en fin d’après-midi. « Elle est actuellement en soins intensifs au CHU. Le pronostic est toujours réservé. Elle se bat. Il faut croiser les doigts. Toute sa famille est derrière elle. Merci pour vos messages de soutien », a-t-elle indiqué.
Présidente du comité Télévie
En plus d’être une maman et une citoyenne engagée, « Cathy » Fraiture est connue pour sa solidarité. Elle gère le comité du Télévie de Tinlot. Mercredi dernier, elle communiquait d’ailleurs le bilan 2020 du comité avec une belle somme de 8.000 € récoltée pour l’opération caritative de RTL-TVI. L’édition 2020 du Télévie s’était déroulée les 7 et 8 mars à Tinlot, juste avant le confinement, et fût une belle réussite. Le souper du samedi a réuni 182 convives autour du traditionnel boulets-frites. Le comité soufflera d’ailleurs ses 18 bougies lors du week-end du 6 et 7 mars 2021.
« Elle est proche des gens »
D’après la bourgmestre Christine Guyot (MR), Cathy Fraiture est une personne avec qui il est impossible de se disputer, qui a toujours été au service de la collectivité. « Elle est très proche des gens et profite de sa proximité avec les citoyens pour relayer les problèmes de vécu dans la commune, comme les inquiétudes par rapport à l’agrandissement de l'hôpital de Fraiture », explique la bourgmestre. « Elle joue également un rôle très important dans le comité du Télévie et participe au café tricot et aux cours de couture de la commune ».
Depuis hier, les témoignages sont nombreux pour soutenir la conseillère communale, ainsi que ses proches, dans ce combat difficile.
Nous avons appris avec beaucoup d'émotion l'accident cardiaque dont a été victime vendredi Cathy Fraiture, conseillère communale à Tinlot. Sa fille Justine a publié de ses nouvelles ce dimanche après-midi:
Mercredi dernier encore, Cathy nous communiquait le bilan 2020 du comité du Télévie dont elle est la présidente (voir l'article). Au nom de tous les lecteurs de ce blog, nous l'assurons de notre soutien dans ce combat difficile et nous sommes de tout coeur avec ses proches et sa famille.
Projet porté depuis 4 ans par le syndicat d’initiative de la Vallée du Hoyoux (« Entre Eaux & Châteaux »), l’installation d’aménagements sur la ligne 126 du RAVeL reliant Marchin, Modave et Clavier, devrait se concrétiser en 2021. Zones de pique-nique, parkings vélos et voitures, bancs-wagon, poubelles et panneaux didactiques sont au programme.
Un banc-wagon à Les Avins (Clavier) - Quidam
Les différents usagers de la ligne 126 du RAVeL peuvent se réjouir. Un projet de longue date visant à aménager ce tronçon reliant Marchin, Modave et Clavier devrait se concrétiser dans le courant de l’année 2021. Porté par le syndicat d’initiative « Entre Eaux & Châteaux » (qui couvre Modave, Marchin, Clavier et Tinlot) depuis 2016, ce projet prévoit d’équiper la ligne de divers mobiliers et signalétiques destinés à renforcer l’attrait du RAVeL pour les touristes et les habitants de la région. Parmi les différentes installations que l’on devrait voir fleurir sur la ligne 126 l’année prochaine, il y aura notamment des « bancs wagon » en bois (inspirés de ceux qu’on pouvait retrouver dans les vieux trains), des boîtes en plexiglas abritant des cartes du RAVeL en libre-service, des espaces conviviaux avec des modules en gabion pour pique-niquer, des zones de parking aux entrées du RAVeL et une signalétique pour indiquer le RAVeL à partir de la route.
Revivre le passé industriel et ferroviaire
« On a également développé des contenus qui seront visibles sur différents supports », ajoute Elodie Keysers, chargée de projets au syndicat d’initiative. « Certains bancs seront surplombés de panneaux verticaux placés de façon à créer un trompe-l’œil avec une ancienne photo pour rappeler l’histoire du RAVeL. Ils seront installés à des endroits stratégiques comme Clavier-Station. Les gens se promènent souvent sur le RAVeL sans savoir que le train passait par là auparavant ». On retrouvera également des panneaux invitant les promeneurs à sortir du RAVeL pour découvrir les points d’intérêt situés à proximité. « L’exemple flagrant est le château de Modave. On trouvait ça intéressant d’inviter le promeneur à s'aventurer en dehors de la ligne », explique Elodie Keysers. D’autres pupitres, purement informatifs, livreront des renseignements sur l’eau (la ligne 126 longe le Hoyoux), les légendes locales, la faune et la flore. Le développement de ce « musée à ciel ouvert » est le résultat d’une collaboration entre le syndicat d’initiative et différents acteurs locaux comme le contrat de rivière Meuse Aval, la Maison de la pêche et un herboriste.
Inauguration en début de saison 2022
« Le gros du travail, la partie invisible de l’iceberg, est presque terminée », affirme avec soulagement Elodie Keysers. « Le cahier des charges est en train de passer par les conseils communaux des communes concernées. Ensuite, on pourra l’envoyer au Commissariat général au Tourisme pour les subsides ». Pour rappel, ce projet à 262.000€ est financé au taux exceptionnel de 80% par le CGT. Les 20% restants sont à la charge des communes de Marchin, Modave et Clavier.
Découvrez les activités 2020 en surfant sur notre programme en ligne . L’inscription est obligatoire pour toute activité.
En-dessous de chaque activité, il y a 2 rectangles roses : ajouter à mon panier d’activités et réserver des tickets. C’est sur ce dernier qu’il faut cliquer (attention, le panier n’effectue pas de réservation)
Vous êtes maintenant sur le site de réservation : vous pouvez choisir vos visites et animations diverses. Sélectionnez le nombre de tickets (maximum 5) pour le jour et le créneau horaire de l’activité à laquelle vous souhaitez participer
Remplissez les différents champs demandés pour le tracing, pour votre propre ticket et celui de toutes les personnes qui vous accompagnent. Pour cela, cliquez sur billet suivant (attention, tous les champs sont obligatoires – ne pas mettre d’espace, ni d’autres signes dans les numéros de téléphone)
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Les organisateurs ne peuvent ni vous renseigner sur les inscriptions ni les introduire dans le système
Les inscriptions se font du 29/08 au 10/09 midi.
Pour rappel, quelques changements ont dû être introduits et les conditions habituelles ont été adaptées pour cette édition particulière : - il n’y a pas de brochure-programme imprimée - la soirée inaugurale du vendredi ne sera pas non plus organisée - dans la continuité des mesures de tracing, la réservation est obligatoire pour toutes les activités.
Malheureusement, aucune personne non inscrite ne pourra visiter de façon inopinée un site. La lutte contre le covid-19 est l’affaire de tous. Moins de spontanéité, certes, mais plus d’organisation : pas de files, la garantie d’accéder à l’activité choisie et une visite en toute sécurité dans un environnement maîtrisé.
Que pourrez-vous découvrir cette année ?
Le programme de cette édition ne vous décevra pas. Nous vous avons promis du vert. Il y en aura partout. Des parcs et des jardins, bien sûr ; des sites naturels, classés ou repris aux inventaires ; des arbres remarquables… Ce ne sont pas moins de 200 activités qui ont pu être maintenues malgré les conditions imposées par le Gouvernement dans la lutte contre la Covid-19.