
Les terrains agricoles, en location, constituent la principale rentrée pour de nombreuses fabriques d'église.
(Photo prétexte: l'église de Strée, commune de Modave)
Voir l'article complet de M.Cl. Gillet dans la Meuse H-W du 22/10/2014 ou sur La Meuse en ligne
« Après le décès de l’ancien locataire d’un de nos terrains, explique Paolo Marin, le président de la Fabrique d’église Saint-Martin, nous avons lancé les adjudications pour désigner un nouveau fermier ».
Les locations de terrains sont essentielles pour les fabriques d’églises. À Modave, elles s’élèvent à une vingtaine d’hectares. Le terrain, au cœur de la polémique, représente à lui seul pratiquement la moitié.
Au total, une douzaine de candidats répond à l’appel diffusé dans les journaux. « À la délibération, deux candidats sont tombés ex aequo. A qui donner la préférence ? Pour la mise en fermage, il existe un cahier des charges très précis avec une série de critères. Que nous avons suivis ». Après analyse, la décision a été prise d’accorder le fermage (pour un bail de 9 ans) au fermier qui avait perdu 3 hectares lors d’une expropriation. Pourquoi celui-là ? "Parce que dans ce cas-là, précise leur avocat Me Antoine Grégoire, du barreau de Liège, le cahier des charges donne un critère de préférence à ceux qui ont été expropriés. Le but est qu’il puisse retrouver les parcelles perdues".
Le gouverneur de la Province de Liège, l’autorité compétente, n’a pas eu la même lecture du dossier. Il a cassé la décision de la Fabrique d’église, qui a immédiatement introduit un recours auprès du Conseil d’État pour contester cette annulation. Au terme d’une procédure de 5 ans, les Modaviens viennent d’obtenir gain de cause.
Voir l'article complet de M.Cl. Gillet dans la Meuse H-W du 22/10/2014 ou sur La Meuse en ligne

L'église Saint-Martin, dans le village de Modave.
Construite dès le XIIIe siècle (des traces de gothique naissant en attestent), elle fut plusieurs fois remaniée.
Sa dernière grande restauration date des années 1970.
Elle est surtout connue par sa chapelle funéraire des Comtes de Marchin et ses gisants en marbre blanc sculptés par le Malinois Faydherbe.