En croissance. La Belgique compte un million de PME La Belgique comptait l’an dernier plus d’un million de petites et moyennes entreprises (PME), une croissance de 3,5 % par rapport à l’année précédente, selon des données du SPF Économie. Le nombre de PME actives assujetties à la TVA en Belgique fin 2019 s’élevait à 1.009.018 entreprises. Les PME sans employé ont connu la plus forte croissance avec une augmentation de 4 % par rapport à 2018. Toutes ces PME représentaient 1.655.234 emplois au 31 décembre 2019, soit 55 % de l’ensemble des postes de travail en Belgique. Les principaux secteurs en nombre de PME étaient les activités spécialisées scientifiques et techniques (19,3 %), le commerce (17,9 %) et la construction (13,6 %) Source Sudinfo
L'Arrivée du train en gare du Trilogiport de Liège. Le convoi achève ici un périple qui aura duré 18 jours, pour parcourir 12.000 km, à travers la Chine, la Russie, la Pologne puis l’Allemagne. Avec ses 44 conteneurs, le convoi s’étend sur près de 600 mètres.
L’infrastructure ferroviaire et les zones de stockage ont été financées par le Port autonome de Liège, convaincu de l’opportunité que présente ce projet qui permet de connecter le transport de marchandises par rail aux voies maritime et à la route. L’arrivée de marchandises depuis la Chine préoccupe certaines personnes, qui y voient une menace pour les entreprises locales. Au Trilogiport, on y voit plutôt une opportunité pour fournir nos entreprises, plus vite que par bateau, et pour bien moins cher que par avion… L’étape suivante, pour les autorités publiques et pour les entreprises privées actives dans ce secteur, sera de pouvoir affréter un convoi dans l'autre sens, qui fournisse à la Chine autant de marchandises européennes. Un objectif auquel s’attellent déjà les différents partenaires… Voir le reportage de RTC
Les halls seront construits en face des installations Walhin. - DR
L’entrepreneur Frédéric Walhin, installé depuis 20 ans dans le parc artisanal d’Ouffet, va faire construire 7 halls en face de son bâtiment, dont 5 seront locatifs. Ils pourront accueillir les activités de PME et TPE et ainsi dynamiser ce petit zoning rural. Il va y avoir du changement dans le parc artisanal d’Ouffet en 2021. Lors du dernier conseil communal, les élus ouffetois ont voté à l’unanimité le projet d’acte de vente de deux parcelles du parc artisanal pour une superficie totale de 4.544m². L’acheteur est Frédéric Walhin, entrepreneur installé depuis 20 ans au cœur du parc artisanal, Rue Pelé Bois, avec sa société Walhin Cutting & Coating, spécialisée dans la tôlerie et la ferronnerie architecturale. « Le permis d’urbanisme est octroyé depuis deux ans », a rappelé la bourgmestre Caroline Cassart lors du vote du projet d’acte de vente. « On n’est pas obligé d’être propriétaire pour rentrer un permis d’urbanisme. Monsieur Walhin a travaillé sur les deux fronts. Ça a traîné un peu car il a fallu déclasser un chemin, ce qui a permis d’augmenter la superficie pour rendre le terrain constructible ». Le terrain en question est une longue bande de terre entre les infrastructures Walhin et la société Galvaco. Le projet de Frédéric Walhin est d’implanter 7 halls sur toute la longueur, dont 5 seront mis en location.
2.300m² de bâtiments « Je garderai deux halls de 600m² et 200m² pour mes activités. Les autres seront des halls locatifs qui permettront à des PME et TPE de s’installer à Ouffet », explique l’entrepreneur. « J’ai déjà des candidats locataires qui ont signé leurs baux pour rentrer vers le milieu 2021 dans le zoning. Il y aura une carrosserie et des confrères eux aussi actifs dans la ferronnerie architecturale ».
Les bâtiments seront construits en deux phases. Un premier lot de 4 halls sera construit dès le mois de janvier prochain et devrait être terminé en août 2021. Les deux premiers halls feront respectivement 400m², tandis que le 3e et le 4e feront 200m². Le deuxième lot comprend un hall de 600m², un de 300m² et un autre de 200m². Ils seront construits dans la foulée du premier lot et devraient être terminés en février-mars 2022. Cela porte à 7 le nombre total de halls et à 2.300m² la surface construite totale.
Dynamiser le parc artisanal Accessible au départ de la N66, le parc artisanal d’Ouffet est situé à l’écart du centre, entouré de terres agricoles. Onze entreprises y sont actuellement implantées. « Les halls permettront de dynamiser et diversifier l’activité dans le parc artisanal », avance Frédéric Walhin. Les travaux débuteront en janvier 2021. La Meuse H-W
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En soutien aux artisans, indépendants, restaurateurs et créateurs du territoire, les partenaires de MonCondroz.be se sont mobilisés pour mettre en place un marché de Noël virtuel dédié aux artisans, indépendants, créateurs et restaurateurs de notre belle région. Il sera ouvert du 1er décembre au 31 janvier. L’objectif est double : D’une part, mettre en avant le travail passionné et le savoir-faire de nos artisans, restaurateurs et indépendants. Une vitrine et une e-boutique proposeront de nombreux produits et créations uniques : artisanat d’art et décoration, bijoux et mode, épicerie, alimentation et plats à emporter D’autre part, offrir aux condrusiens la possibilité de déambuler, depuis leur ordinateur, dans les allées d’un marché de Noël, de découvrir le chalet de chaque artisan ou indépendant de notre région et soutenir l’économie locale en choisissant des cadeaux et des menus de fêtes made in Condroz.
Flocons, guirlandes, cadeaux, gourmandises … L’ambiance de Noël est garantie. Nous serons ravis de vous en dire plus sur ce très beau projet de fin d’année, n’hésitez pas à nous contacter. Les partenaires de MonCondroz :
Les conséquences économiques de la crise devraient se faire sentir principalement en 2021
Le nombre de demandeurs d’emploi reste stable dans l’arrondissement de Huy-Waremme, comme dans la Province de Liège. Mais toutes les communes ne sont pas logées à la même enseigne...
On ne compte malheureusement plus les victimes économiques du coronavirus. Chaque semaine, voire chaque jour, nous apprenons de nouvelles faillites d’indépendants qui « n’en peuvent plus » et décident de mettre la clé sous le paillasson par accumulation de créances ou par absence de perspective de reprise. Cependant, à la lecture des dernières données du Forem, l’impact du coronavirus sur l’emploi de notre région semble pour l’instant limité, même si « ce n’est qu’une question de temps » nous dit-on. Entre octobre 2019 et octobre 2020, l’arrondissement de Huy-Waremme a même connu une légère baisse du nombre de « demandeurs d’emploi inoccupés », passant de 9.369 demandeurs à 9.329. Une faible diminution qui se constate également au niveau provincial (de 65.461 en octobre 2019 à 65.353 le mois dernier).
LES BURDINNOIS ET TINLOTOIS TROUVENT DE L’EMPLOI Si le nombre de demandeurs d’emploi global reste stable au niveau de l’arrondissement, la situation peut varier fortement entre les différentes communes. Certaines entités connaissent une véritable baisse du nombre de sans-emploi, comme Burdinne (-14%) ou Tinlot (-14% également). « Burdinne est moins touchée par la crise. C’est une très bonne nouvelle. Peut- être est-ce dû à la croissance de la commune et à l’arrivée de jeunes couples, qui travaillent souvent dans les grandes villes et ont une situation privilégiée », s’interroge le bourgmestre Frédéric Bertrand (MR). Les grands centres de l’arrondissement connaissent quant à eux une certaine stagnation de la demande d’emploi, qui épouse d’ailleurs la tendance provinciale : Amay (-2% de demandeurs d’emploi), Huy (+1%), Waremme (-2%) et Wanze (-2%).
Lancée en 2014 par Stéphanie Gustine, La Petite Boutique de Nandrin est devenue au fil des années une véritable caverne d’Ali Baba pour sa clientèle. Depuis le début de la crise sanitaire, cette Nandrinoise de 44 ans se bat pour garder sa boutique à flots.
Après avoir travaillé 18 ans dans le monde hospitalier, il y a 6 ans Stéphanie Gustine a tout lâché pour lancer La Petite Boutique de Nandrin, au numéro 3 de la rue du Presbytère, juste derrière l'Église Saint-Martin. L’objectif est d'y proposer un large choix d’articles issus de petits créateurs et éthiques. « Mon idée est de proposer des articles pour valoriser l’artisanat local mais aussi les personnes qui créent tout en prenant soin d’utiliser des matières naturelles ou issus de la récup’ pour prendre soin de l’environnement », souligne la commerçante. « Je tâche également de favoriser les créateurs sensibles à la cause humanitaire, comme Sosol and Sea qui travaille avec une coopérative qui soutient les mères célibataires en Tunisie ».
Ainsi, au sein de la boutique les clients retrouvent du prêt-à-porter éthique sur commande et fabriqué en Europe en fibre de coton ou de bambou du 34 au 54, des bijoux faits mains par de petits créateurs belges, des accessoires divers comme des sacs en chutes de cuir, des bougies 100% naturelles, des cosmétiques mais aussi une gamme enfant et de la décoration artisanale. En bref, La Petite Boutique est une véritable caverne d’Ali Baba. « Chez moi on trouve de tout, pour tous les goûts et tous les budgets ».
« J’ai peur pour l’avenir » Malgré son large assortiment, le coronavirus n’a pas épargné la boutique de Stéphanie. Chaque jour depuis mars, elle se bat pour conserver son magasin malgré les charges, les fermetures et les clients absents. « C’est une période vraiment difficile et j’ai peur pour l’avenir, surtout avec les fêtes qui arrivent. Je peux compter sur mes clientes fidèles pour me soutenir et mes conseils personnalisés peuvent être un atout alors je me bats pour garder la tête hors de l’eau », confie la Nandrinoise.
De ce fait, si vous désirez soutenir La Petite Boutique pour vos achats de fêtes durant cette période, sachez que Stéphanie prend les commandes via sa page Facebook, « La Petite Boutique de Nandrin », ou par téléphone au 0494/94.34.88. Retraits possibles en magasin sur rendez-vous. Laura Marchese. La Meuse H-W
Les coopératives qui vendent des produits locaux via des points de vente ou des sites web ont la cote. Mais qui se cache derrière ces produits ? Dans le cadre de la campagne régionale « Ma Quinzaine Locale », le Point Ferme de Nandrin organise un marché ce samedi pour amener les producteurs de la coopérative à rencontrer les consommateurs. Un moyen de renforcer les liens, après un déconfinement qui a fait mal aux producteurs locaux.
Dans le cadre de « Ma Quinzaine Locale », une campagne de l’Apaq-W (Agence Wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de Qualité) qui met en lumière les producteurs locaux du 3 au 18 octobre, les responsables de points de vente de produits locaux en Wallonie proposent différentes activités. L’objectif ? Renforcer les liens entre consommateurs et producteurs en les amenant à se rencontrer.
À cette occasion, la coopérative Point Ferme organise un marché des producteurs locaux dans son magasin de Nandrin, à deux pas de la Route du Condroz. Cesamedi, entre 10h et 18h, une quinzaine de producteurs de la coopérative se réuniront pour vendre leurs produits en direct, sans l'intermédiaire du site web ou des responsables du Point Ferme.
Le Point Ferme de Nandrin. - DR
C’est notamment le cas du maraîcher anthisnois Laurent Born (Jardin d’antan) qui compte profiter de l’occasion pour échanger avec les consommateurs de ses produits.
Recréer du lien entre consommateurs et producteurs « Le but est de recréer du lien entre le consommateur et le producteur. C’est la 4e année que l’on fait ce petit marché, une initiative soutenue par l’Apaq-w », explique le maraîcher. « La Quinzaine locale nous apporte de la visibilité, l’Apaq-w fait beaucoup de publicité et de merchandising pour rappeler aux gens qu’il y a eu un désengouement après le déconfinement. On remet une couche pour rappeler que rien n’a changé et qu’il faut continuer à consommer local ! ».
Le samedi suivant (17 octobre), Jardin d’antan organisera des portes ouvertes pour permettre aux gens de venir boire un verre avec leur producteur, marcher dans la boue et voir que « ce qui se passe dans les champs, ce n’est pas du pipeau ». Laurent Born est convaincu qu’il est nécessaire pour les consommateurs de se rendre compte de ce qui se passe derrière le Point Ferme, dans les champs, pour montrer que sa main d’œuvre est locale et durable, une démarche qui ne transparaît pas sur un site web.
Vous êtes commerçant, artisan, producteur, indépendant... ? N’hésitez pas à répondre à l’enquête des GAL pour faire connaître vos besoins.
Les GAL (Groupe d’Action Locale) Pays des Condruses et Condroz- Famenne couvrent un territoire composé des communes d’Anthisnes, Ouffet, Clavier, Tinlot, Nandrin, Marchin, Modave, Havelange, Hamois, Ciney et Somme-Leuze. Ensemble, ils viennent de lancer une enquête sur les difficultés et les besoins des indépendants, artisans et commerçants du Condroz. Sur base des informations récoltées, les GAL veulent développer des actions de soutien aux acteurs de l’économie locale.
Cette enquête intervient deux ans après la création de la plateforme "moncondroz.be", destinée à renforcer la visibilité des commerces locaux sur le Web. Elle tombe à un moment crucial du calendrier des GAL, puisqu’ils arrivent à la fin du programme 2014-2020 et il va être temps de rentrer les fiches projet pour le programme suivant.
« On a envie d’avoir un contact avec les indépendants pour comprendre comment ils ont géré la crise et comment ils voient leur futur », explique Kathleen Vanhandenhoven, en charge de l’économie au Gal Pays des Condruses. « On veut savoir comment on peut les aider en mettant en place des actions comme les formations, le réseautage ou les campagnes de communication. On est ouvert à toute autre idée à laquelle personne n’aurait pensé avant ». Cette enquête est aussi l’occasion de faire le point sur la plateforme "moncondroz", de voir ce que les commerçants en pensent et éventuellement recenser les non-inscrits. « On pensait peut-être développer des nouvelles fonctionnalités sur le site, comme l’e-commerce ou les offres d’emplois », détaille Kathleen Vanhandenhoven. « Le commerce en ligne s’est fort développé pendant la crise, beaucoup d’indépendants ont bricolé des solutions rapides sur Facebook. On se demande si ça serait pertinent de développer un module d’e-commerce où chacun resterait gestionnaire de son commerce en ligne ». P.TAR. La Meuse H-W