Du 31 décembre prochain au 17 janvier 2021, les bibliothèques publiques en province de Liège afficheront portes closes. Rien à voir ici avec la crise sanitaire : le réseau des bibliothèques de la Province travaille en fait sur un nouveau projet de portail virtuel qui permettra aux lecteurs d’accéder à l’ensemble de son catalogue et à de nombreux autres services en ligne. Durant cette fermeture, aucun service ne sera accessible. « Nous vous invitons dès lors à prendre vos dispositions pour tout ce qui concerne l’emprunt et le retour des documents », indique la Province. « Conscients des désagréments que cette fermeture peut engendrer, nous sommes certains que vous serez conquis par les nouveaux avantages du nouveau portail : performant, rapide, complet, agréable d’utilisation!» La Meuse H-W du 16 déc.
L’année 2020 a été très particulière. La Wallonie a peut-être été considérée comme une destination par défaut. En 2021, elle doit devenir une destination de choix. Nous devons fidéliser les nouveaux clients. Nous avons mené une étude en trois temps sur la clientèle. En septembre, 65 % des visiteurs donnaient une note de 8 à 10/10 à la destination Wallonie, contre 53 % en mars. Cela veut dire que les gens en ont gardé un bon souvenir.
Comment fidéliser ?
Un travail doit être effectué sur l’offre touristique afin de l’améliorer et de la rendre plus intégrée. Il faudra mettre en valeur des sites et des attractions de plus petites dimensions. Ils font partie de notre terroir et peuvent enrichir l’offre. Je pense aussi à la manière dont on peut valoriser nos sites Unesco. Et puis, la digitalisation est fondamentale. Nous venons de lancer une étude stratégique dont les résultats sont attendus dans six ou sept mois.
Sur quoi porte cette étude ?
Comment améliorer les réservations en ligne, promouvoir le produit… La digitalisation doit aussi servir d’outil d’aide à la gestion pour les opérateurs. En 2020, nous avons lancé la marque Visit Wallonia qui est appelée à se renforcer en 2021. Il faudra la diriger vers les nouveaux modes de communication et développer un véritable réseau d’ambassadeurs.
La digitalisation va-t-elle aussi passer par des supports pour les balades ?
L’aspect nature et l’espace motivent les touristes en premier lieu. Il y a très peu de parcours pour les GPS vélo. On les trouve pour la plupart sur des sites qui ne dépendent pas de la Wallonie. C’est donc à développer. La digitalisation va servir de ciment entre toute une série d’éléments et améliorer l’accueil.
À propos de Visit Wallonie, on en est où avec le pass qui a été suspendu ?
Pour les 20.000 premiers émis en octobre, ils seront prolongés jusqu’à la fin des vacances de Pâques. Beaucoup de personnes demandaient d’avoir le choix entre les activités. Avec le second confinement, il ne restait plus que les musées et une partie des gîtes. Pour les 40.000 pass restant nous les lancerons en fonction des conditions sanitaires.
Le jeune auteur amaytois Nicolas Nys revient avec un nouveau recueil des Contes de la Sorcière Rose. C’est le deuxième tome de cette trilogie fantastique qui se déroule dans l’univers magique de Tadorannia. (Voir l'article précédent)
Cela fait longtemps que Nicolas Nys, assistant social amaytois, prend du plaisir à raconter des histoires. Mais c’est seulement en septembre 2020 qu’il a osé publier pour la première fois, deux livres d’un coup : « Les Contes de la Sorcière Rose » (trilogie fantastique en 13 contes) et « Sky Girl » (l’histoire d’une super-héroïne qui se déroule en partie à Amay).
À peine 3 mois plus tard, le prolifique auteur revient déjà avec le deuxième tome de la trilogie de la Sorcière Rose, qui se déroule toujours dans l’univers de Tadorannia. « J’apporte la fin de l’histoire sur la Princesse Lily, mais aussi des précisions sur le monde, avec plus de provinces à explorer et un combat naval avec de la magie », raconte avec enthousiasme Nicolas Nys. « Alice, la Sorcière Rose, développe ses pouvoirs et les femmes sont mises en avant ».
Autre nouveauté, l’écrivain amaytois a eu l’occasion de signer un contrat chez Fawkes Editions à Waremme pour un autre livre qui se déroulera lui aussi dans l’univers de Tadorannia, à une époque plus tardive que celle des contes. En attendant, le troisième et dernier recueil des Contes de la Sorcière Rose s'intitulera « La Révolte d’Émilie Brendenbourg » et devrait sortir à Pâques. « Je n’ai pas de distributeur à ce stade, donc je démarche moi-même chez les libraires. Parfois c’est non, car il faut de la place pour Obama… mais c’est assez souvent oui ! ». Les livres de Nicolas Nys sont disponibles à Amay, Huy, Engis, Villers-le-Bouillet, Nandrin, Saint-Georges, Verlaine, Ouffet, Waremme, Fexhe et Crisnée et la librairie Noël à Nandrin. Le nouveau recueil des Contes de la Sorcière Rose est disponible en précommande. P.Tar. La Meuse H-W Plus d’infos : « Nicolas Nys » sur Facebook.
En cette année très particulière, l’asbl « Château de Modave » a dû innover et s’adapter aux mesures sanitaires. La traditionnelle exposition de fin d’année est remplacée par une visite extérieure du château de Modave et de ses jardins entièrement illuminés et décorés.
Si les musées ont été autorisés à rouvrir sous certaines conditions, ce n’est toujours pas le cas pour les attractions touristiques qui doivent rester « portes closes ». Dans ce contexte sanitaire, pas question pour l’asbl « Château de Modave » d’organiser son traditionnel Noël au Château de Modave. Cet événement organisé chaque année pour les fêtes de fin d’année est très apprécié du public qui peut (re)découvrir les lieux entièrement décorés sur base d’une thématique qui varie d’une année à l’autre. En 2019, les costumes du carnaval de Rio avaient investi les salles. Les administrateurs ont donc opté pour une autre formule, tout aussi séduisante et conforme au protocole en vigueur : ils proposent une visite extérieure du château et de ses jardins « Toutes les façades du château seront illuminées mais nous avons aussi illuminé et décoré certaines salles à l’intérieur que le visiteur pourra découvrir par les fenêtres depuis la cour et les jardins. », indique le directeur Benoît Van Hespen qui ne souhaite pas en dire davantage pour garder l’effet de surprise. Les jardins promettent aussi d’être féeriques avec ses décors, la mise en lumière de ses arbres remarquables et de certains coins insolites ou inconnus du grand public. Pas de visite guidée, chacun sera invité à déambuler librement dans le parc.
Réservations ouvertes Pour respecter le protocole sanitaire, le nombre de visiteurs est limité à 200 personnes par jour, « pour un domaine de 4ha, cela représente une personne par 10m² », calcule le directeur. Le masque sera bien évidemment obligatoire pendant la visite et du gel hydroalcoolique sera mis à disposition du public à l’entrée du site. Le nombre de places par jour étant limité, il est vivement recommandé de réserver son ticket par internet (www.modave-castle.be) ou en téléphonant au 085/41 13 69. Les réservations sont déjà ouvertes. Lumière et Couleurs de Noël est à voir du vendredi 18 décembre au 3 janvier, tous les jours, de 15h30 à 19h30 (aussi les 24, 25 & 31 décembre et le 1er janvier). Les derniers tickets au prix de 4€ /personne (gratuit pour les enfants de – 12 ans accompagnés) sont vendus à 19h. Les chaussures chaudes sont vivement recommandées.
Participez au concours de la plus belle façade de Noël 2020 !!
À vos illuminations et décorations !!
Qui ? : Les citoyens (personnes physiques) de la Commune de Tinlot
Comment ? : Envoyer un mail à admin@tinlot.be avec les éléments suivants : Tinlot s’étincelle 2020 - Nom, prénom, adresse - une ou plusieurs photos des décorations et illuminations
Quand ? : Votre participation doit être envoyée au plus tard pour le 15 décembre 2020
Conditions ? : Vos décorations seront visibles de l’espace public du 15 décembre 2020 au 1er janvier 2021 de 18h00 à 23h30
Critères d’évaluation : l’effet d’ensemble, l’originalité, le soin apporté aux installations, la recherche de minimiser l’empreinte carbone
Prix : 1er prix : 250 euros - 2ème et 3ème prix : 150 euros
À travers une dizaine de sculptures d’artistes, le cimetière de Grand-Marchin invite les citoyens à avoir une réflexion sur la mort.
Depuis le 25 octobre, le cimetière de Grand-Marchin a intégré onze œuvres d’artistes posant la question de notre relation à l’espace funéraire. À l’initiative de ce projet intitulé « A la vie à la mort », deux artistes sculpteurs, Luc Navet et Jean-Philippe Tromme, en collaboration avec la commune de Marchin et le centre culturel. Cette intervention artistique inédite a été inspirée de celle de Jacky Legge, pratiquée depuis une vingtaine d’années dans le Tournaisis et à laquelle Luc Navet a déjà participé. Pour ce dernier, « les cimetières sont des lieux chargés en émotion pour les personnes qui les fréquentent. Ils sont des symboles de perte, de douleur ou d’apaisement. Les investir avec des œuvres d’art actuelles permet de leur donner vie en quelque sorte. »
S’interroger Comme le rappelle le Marchinois, les œuvres d’art sont habituellement exposées dans des galeries aseptisées et destinées à un public initié. « Au cimetière, elles rencontrent des citoyens qui ne sont pas forcement intéressés par l’art mais qui sont amenés à s’interroger, à avoir une réflexion sur la mort en découvrant les sculptures qui y sont intégrées. » Emmanuel d'Autreppe, responsable des arts plastiques au centre culturel de Marchin, ajoute que « la présence d’œuvres d’art invite les citoyens à envisager l’évolution de notre rapport aux espaces funéraires dans notre société, à la place de la mort en son sein. Elle évoque aussi l’entretien, l’aménagement, la réaffectation et la réhabilitation des cimetières, dans la relation qu’entretiennent les habitants avec cet espace commun, ce lieu public. »
DES SCULPTURES ÉCLECTIQUES Parmi les artistes séduits par ce projet ambitieux, on retrouve Jean-Pierre Husquinet, Jacques Patris ou encore Emilia Bellon. L’artiste Liégeois Jean-Pierre Husquinet a semé un peu partout dans le cimetière une multitude de citations d’auteurs célèbres, d’anonymes ou de son propre cru donnant à méditer.
Une citation mise en avant par Jean-Pierre Husquinet. - NB
Une fenêtre à la place d’une stèle Jacques Patris a, quant à lui, installé une fenêtre prenant la place d’une ancienne stèle disparue. « Les photos qu’il a imprimées sur du Plexiglas ont été prises dans le cimetière. Elles s’inscrivent dans le paysage à l’arrière-plan, mais sont vouées elles aussi à l’effacement », révèle Emmanuel d'Autreppe.
Enfin, Emilia Bellon fait référence à sa culture mexicaine et à son histoire familiale. « L’artiste a dressé une table pouvant représenter celle du défunt, la nôtre, ou les deux », souligne le responsable des arts plastiques. En effet, partager le repas le dimanche est de tradition au Mexique, où la mort est vécue de façon totalement différente de chez nous, comme un passage vers autre chose, et non comme une fin dramatique. « Dans cette installation poétique, légère et minérale, la pierre calcaire domine avec sa teinte grisâtre et le blanc éclatant surprend », conclut Emmanuel d'Autreppe.
L’opération artistique ambitionne de se pérenniser et de s’étendre à d’autres cimetières, dont Clavier et Modave.
Un sentier de 7 pierres de taille À l’origine de l’installation d’œuvres d’art dans le cimetière de Grand-Marchin, on retrouve Luc Navet.Le Marchinois a choisi d’y intégrer un sentier composé de sept imposantes pierres de taille en grès issues de la carrière d’Ereffe, à Marchin. « Libre à l’interprétation, ce chemin peut évoquer un parcours de vie », raconte le sculpteur. « Pour moi, la mort est un passage, et non une fin en soi. » Au bout de ce chemin, une pierre creuse recueillant l’eau de pluie, tel un bénitier, surplombe un monticule de pierres. « Comme l’exprime le philosophe Gaston Bachelard, l’eau stagnante a un caractère apaisant et est propice à la rêverie », ajoute Luc Navet. « Certains voient dans cette installation une dimension sacrée, d’autres s’attachent à son caractère symbolique. » F.S. La Meuse H-W
Le gouvernement wallon a décidé de modifier la législation relative à la pêche fluviale, à la gestion piscicole et aux structures liées au secteur afin d’actualiser et de clarifier les règles pour l’ensemble de la communauté halieutique.
Concrètement, les définitions des techniques de pêches seront désormais précisées, des modifications seront apportées au calendrier des pêches, de nouveaux poissons seront interdits de pêche et de nouvelles règles seront fixées concernant les modalités des concours, les outils proscrits, les conditions de détention, du transport et de la vente des poissons...
Deux nouveaux permis de pêche verront par ailleurs le jour : le permis ’C’ (pour la pêche de nuit à la carpe) et le permis ’L’ (pour la pêche en barque dans le Lac de la Plate-Taille).
« La pêche fait partie intégrante de tout un écosystème – on compte traditionnellement 65.000 pêcheurs annuels en Wallonie, chiffre passé à 80.000 avec la crise sanitaire – qui nécessite d’évoluer et de s’adapter en fonction de la qualité des cours d’eaux, des pratiques de pêche et de la population des poissons en Wallonie », a commenté le ministre wallon en charge de la Pêche, Willy Borsus. La Meuse
Devenue impraticable l’année dernière suite à l’érosion de la berge, la passerelle qui permet de traverser le Néblon à Hamoir, sur le sentier menant à Durbuy, sera bientôt à nouveau opérationnelle. C’est un sentier prisé des joggeurs et des marcheurs, qui démarre à proximité de l’administration communale de Hamoir, et permet de rejoindre la commune de Durbuy via la vallée du Néblon. Longeant le petit cours d’eau, ce chemin aboutit à un moment donné à une passerelle métallique permettant de traverser le Néblon sans difficulté. « La commune l’a installé il y a de nombreuses années », se souvient le bourgmestre Patrick Lecerf. Malheureusement, l’érosion des berges a rendu impraticable cette passerelle depuis l’année dernière. « On a fait appel au service des voies non navigables de la Région wallonne, qui a monté un petit dossier pour réparer la berge », explique le bourgmestre, lui-même adepte des randos dans la vallée. « Tout ça a été retardé au printemps avec le Covid, mais on a réactivé les choses. Il y a une entreprise qui réfectionne la berge sur place avec des gros blocs de pierre. On essaie de trouver une synergie avec eux afin de repositionner la passerelle. Après la réfection des berges, elle était trop courte d’1m50. On profite de la présence de l’entreprise sur place pour faire tout». C’est la société Eecocur qui se charge du petit chantier. Dès le week-end prochain, cette passerelle devrait à nouveau être praticable, recréant un lien entre les promenades de Durbuy et d’Hamoir. L’office du Tourisme hamoirien dispose de renseignements sur les promenades. Il est ouverte pendant les vacances de Toussaint. P.Tar. La Meuse H-W
Bonne nouvelle pour les amateurs de balades à vélo le long des paysages bucoliques condruziens. Depuis le 26 octobre débutent les premiers travaux de balisage du réseau Points-nœuds dans le Condroz. Les communes de Clavier, Ouffet et Hamoir verront progressivement fleurir les petits panneaux verts numérotés installés par la Province de Liège, destinés à faciliter la pratique du vélotourisme.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore le principe, un point-nœud est un croisement de routes où se trouve un panneau numéroté qui guide votre parcours en vous indiquant la direction à emprunter. La distance moyenne entre chaque point-noeud est de 5 à 8 km.
Avant d’enfourcher votre vélo, vous allez sur internet pour choisir préalablement un parcours prédéfini (15, 20, 25, 30...km), ou alors, vous créez vous même un itinéraire personnalisé en sélectionnant les point-nœuds de votre choix. Vous n’avez plus qu’à suivre la succession de numéros indiqués.
Le balisage du Condroz sera d’autant plus important qu’il permettra de mettre en relation les RAVeL de la ligne 126 et de l’Ourthe. Par la même occasion, le réseau point-nœuds de la province de Liège sera désormais connecté à celui de la province de Namur.
Après cela, la prochaine phase d’avancement du réseau à Huy-Waremme consistera à relier le réseau de la Basse Meuse (au niveau de Liers) à celui de la Hesbaye au niveau de Fexhe-le-Haut-Clocher et de Wanze, et celui du Condroz via les RAVeL de la Meuse et de la vallée du Hoyoux.
Elodie Keyser actuellement engagée au Syndicat d’Initiative du Pont-de-Bonne et qui couvre les communes de Modave, Marchin, Clavier et Tinlot, devient la nouvelle directrice de la Maison du Tourisme Terres-de-Meuse
Il y a du changement à la tête de deux importantes institutions touristiques de l’arrondissement de Huy-Waremme. La directrice de la Maison du Tourisme Terres-de-Meuse, Hélène Menschaert, a quitté ses fonctions dans le cadre d’une réorientation professionnelle. Après 3 années à la direction, elle céde la place à une autre femme, elle aussi active dans le secteur touristique de la région depuis plusieurs années.
C’est la Nandrinoise Elodie Keysers (31 ans), chargée de mission Tourisme au Syndicat d’Initiative Entre Eaux & Châteaux (anciennement « Vallée du Hoyoux »), qui va prendre le relais dès le 4 novembre.
Assurer la direction de la Maison du Tourisme Terres-de-Meuse est loin d’être un jeu d’enfant, puisqu’elle couvre 27 communes, de la Hesbaye au Condroz. Mais la nouvelle directrice est forte d’une expérience de 9 années au sein du Syndicat d’Initiative basé à Modave, qui couvre déjà à lui seul le territoire de 4 communes : Modave, Marchin, Clavier et Tinlot.
Terres-de-Meuse couvre 27 communes. - D.R.
« C’est un beau défi » « C’est un challenge de malade, mais un beau défi », explique avec amusement Elodie Keysers. « Le fait de travailler avec plusieurs communes au Syndicat d’Initiative m’a permis d’acquérir de l’expérience, notamment pour les procédures communales. Je sais aussi qu’il faut faire très attention à bien répartir les activités sur le territoire. Il est très étendu, ce qui est un atout puisqu’il y en a pour tous les goûts ! ». D’ailleurs, ce nouveau départ professionnel n’est pas forcément synonyme de rupture avec sa région d’origine. « Les 4 communes du SI font parties des 27 communes de Terres-de-Meuse. J’apporte la connaissance du Condroz à la Maison du Tourisme. En revanche, je connais moins la Hesbaye, mais j’ai hâte d'approfondir mes connaissances. Une de mes premières missions sera de rencontrer les différents acteurs du secteur touristique dans la région ». Améliorer l’offre pédagogique et la communication Parmi les grands objectifs que se fixe la jeune directrice, il est question d’améliorer l’offre pédagogique en proposant des activités en dehors de la belle saison pour le public familial et les écoles. Il s’agira également de développer les fiches promenade, un produit phare du territoire, en proposant des supports attractifs. « La communication vers l’extérieur sera améliorée et le site sera bientôt traduit en allemand et en anglais. On va aussi soutenir les acteurs touristiques dans cette période difficile en les mettant en lumière pour lancer la saison 2021 ». Enfin, une des principales action que mènera Elodie Keysers sera l’aménagement du nouveau bureau d’accueil, Quai de Namur. Elle veut mettre en place un bureau moderne qui offrira une vraie expérience aux visiteurs, sans se contenter d’être un lieu où l’on distribue des brochures. P.Tar. La Meuse H-W
Dès ce vendredi, les concerts à la salle des Deux Ours, place Georges Hubin à Virset-Barse (Modave), sont à nouveau programmés. Cela faisait plusieurs mois que les artistes ne s’y étaient plus produits. Pour permettre leur retour, Fred Macquet, gérant des lieux, a dû aménager son bâtiment.
Le gérant des lieux prépare la salle. - F.M.
Enfin ! La salle de spectacle « Deux Ours », place Georges Hubin à Virset-Barse (Modave) s’apprête à revivre un concert live dès ce vendredi. Un retour de la musique dans ce lieu de culture atypique. Le propriétaire de la salle et organisateur de concert, Fred Macquet est heureux de pouvoir proposer des concerts. Il a dû néanmoins se démener pour trouver une solution viable pour l’accueil de tout le monde : « Habituellement les gens peuvent se promener à leur aise dans la salle, or avec les mesures sanitaires ce n’est plus possible. J’ai donc dû réorganiser la configuration des lieux en plaçant notamment des tables de plusieurs personnes et aménager le reste du bâtiment pour distinguer les personnes venues pour le concert et celles venues boire un verre. C’est toute une réflexion pour pouvoir rendre ces évènements rentables. Je suis un passionné, mais je dois m’arranger pour arriver à l’équilibre vu la situation », explique-t-il. Une septantaine de personnes pourront assister au concert au lieu des 140 en temps normal.
Pour le lancement des concerts post-crise Covid, c’est le groupe Glass Museum qui ouvre le bal : « Je suis heureux de leur venue. Ils se produisent en concert mercredi aux Nuits Botanique à Bruxelles, donc ce n’est pas un petit groupe. Vu le contexte actuel, les artistes et les personnes du monde culturel ont besoin du soutien du public ».
Le pub de « Deux Ours » ouvre du mercredi au vendredi de 16h00 à 01h00 du matin, de 13h00 à 01h00 le samedi et le dimanche de 12h30 à 20h30. La Meuse H-W
Ce vendredi 25 septembre nous avions le plaisir, après plus de 6 mois d’inactivités, de vous retrouver pour un Rendez-vous du livre au local intergénérationnel. L’invité du jour, Thierry Lefèvre, est venu nous présenter son premier roman « Un Meurtre à Clochimont », mais aussi son recueil de chroniques quotidiennes réalisées pendant le confinement «Apocalypse, journal intime humoristique d’un prof confiné ». Enfin avec son épouse Zohra Barkat, ils nous ont fait découvrir les Éditions Memory qu’ils ont repris en janvier 2018.
L’humour et la passion de nos invités ont pu être appréciés autour d’un verre dans une nouvelle ambiance « café littéraire », tout en maintenant les consignes de sécurité actuelles.
Nous vous donnons déjà rendez-vous en novembre pour notre souper spectacle et le prochain Rendez-vous du Livre.
Avec les circonstances, elle a dû faire preuve d'originalité pour la présentation de son spectacle de danse. La troupe de Tama Baïla Dance School a proposé ce vendredi soir deux représentations sous forme de séances cinématographiques dans l'espace extérieur de la Tinlotoise. Tamara Orbea et ses professeurs de danse forment toute l'année plus de 100 danseuses et danseurs âgés de 4 à 18 ans. Bravo pour ce beau projet! Extrait page Facebook J.R.
Les cours hebdomadaires de danse ont été brutalement interrompus par le confinement. Mais cela n'a pas empêché Tamara et son équipe de garder le contact avec leurs jeunes élèves. Et en plein été, grâce au soutien des parents, les différents groupes se sont entrainés pour être finalement filmés dans différents décors : à l'arrière de la salle La Tinlotoise, sur la place de Fraiture, devant l'église... L'utilisation d'un drône a, quant à lui, permis des vues aériennes ...
Résultat : un film magnifique, des jeunes enthousiastes, des chorégraphies dynamiques pour un spectacle haut en couleurs et en musique ! Le montage cinématographique a été projeté sur un grand écran devant un parterre de spectateurs assis dans l'herbe, par petits groupes bien espacés pour répondre aux normes sécuritaires...
Les deux présentations ont réuni environ 300 personnes.
Un enthousiasme et une volonté sans faille de tous ont permis cette très belle réussite.
Le CD du spectacle sera bientôt disponible. A suivre donc.